7.5.20

Se retrouver soi-même

Je ne sais pas depuis combien de temps je n'ai pas écrit d'article ; quatre ans et demi, peut-être. Quand j'ai découvert que j'étais enceinte des jumeaux j'ai quitté ce blog pour un autre, sur lequel la famille ne pourrait pas savoir "trop tôt" que nous attendions le fameux heureux évènement : nous ne voulions les prévenir qu'une fois les trois premiers mois de grossesse passés, pour éviter de traumatiser nos proches si nous perdions les enfants. Sur cet autre blog j'ai continué d'écrire mais je ne m'y sentais pas chez moi. Depuis mes 13 ans je tenais des blogs, j'en avais beaucoup changé, mais déménager de Tristelune-et-les-chardons a été comme quitter une maison que je n'aurais jamais dû abandonner. 
De toute façon, une fois les jumeaux en âge de marcher et causer, je n'avais plus de temps pour écrire ; le temps libre qu'il me restait je le gardais pour me vider la tête sur League of Legends et non pour réfléchir et rédiger quoique ce soit...

Le hic c'est que je fais partie de ces gens qui ont les pensées qui turbinent ; pas de pause, les réflexions sautent de l'une à l'autre, sans rapport la plupart du temps, les idées vont et viennent, inlassablement. On est très nombreux à avoir cette façon de penser, j'imagine que c'est le cas de la plupart des gens, et ça ne m'a jamais vraiment gêné. Pourtant en prenant un peu de recul  je pense que toutes ces années à venir écrire de tout et de rien sur un blog m'ont aidé à décharger un peu, à poser par écrit quelques trucs qui sinon me trottent en tête indéfiniment. 
Il y a un an j'ai investi dans un smartphone et repris un compte Instagram commencé quand les jumeaux étaient bébés (mais depuis un ordinateur c'était chronophage de passer par un émulateur pour poster des billets alors j'avais arrêté). C'est pas mal, via le smartphone de pouvoir poster des photos commentées de quelques paroles ; mais j'ai besoin de causer plus que ça.
A une période où je me sentais pas mal paumée j'ai aussi entrepris d'utiliser un document texte pour évacuer, mais ça n'a rien à voir. Même si bien peu de monde viendra lire ce que j'écris ici, je ressens le besoin de laisser mes mots libres d'être partagés, lus et compris par qui le voudra. 
Alors attention il s'agit toujours de textes sans cohérence, non travaillés, balancés bruts, dans toute leur futilité. Je pense avoir un peu changé ces dernières années, mais pas au point d'avoir gagné en intérêt ou en crédibilité (insérer ici un smiley à l'air franchement teubé).

J'imagine que je devrais remercier le coronavirus, qui nous impose ici une pause plus qu'appréciée. Le quotidien en suspens, dans notre bulle où nous pouvons profiter de tout ce qu'on a la chance d'avoir : une location confortable, un petit jardin, un printemps très clément, un foyer composé de quatre personnes qui s'aiment et s'entend bien la plupart du temps, et de deux poussins arrivés récemment !
Une pause qui impose une réflexion poussée dans bien des domaines. D'où la nécessité pour moi de revenir coucher mes mots ici.

Cet article aurait besoin d'une photographie, et mon blog a besoin d'une nouvelle mise en page (réinstallation des "pages" des "gadgets" de liens, de libellés, etc.) ; mais pour ça il faut un peu plus de temps et là, il faut aller préparer à manger !

2 commentaires:

  1. Je rêve du retour de l'âge d'or des blogs, j'ai hâte de te re-suivre ici !

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    1. Merci :)
      Il me tarde de m'y remettre vraiment aussi ! Je pense pouvoir écrire le soir tranquillement quand les enfants sont couchés ; mais en ce moment dès qu'ils sont au lit on regarde deux épisodes de Glow et je vais me coucher comme un gros pâté qu'en peut plus de la vie x)

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